L’homme, quelle drôle d’espèce

Les désastres de la guerre sont une manière de prétexte pour parler d’autres désastres…aujourd’hui, au moment même où j’écris «cela» a lieu!

Ce qui m’effraie le plus c’est leurs constances. De tous temps les hommes en ont anéantis d’autres. L’homme est le seul animal qui ne tue pas pour manger.

A quelle drôle d’espèce est ce que j’appartiens ? Nous sommes capables de nous émerveiller de la beauté du monde et nous sommes tout autant capables de la détruire à chaque instant.

Espèce paradoxale. Notre besoin de spiritualité, de sacré et cette féroce pulsion de profanation en nous tous. Je dis bien « en nous  tous » parce qu’il suffit d’un seul homme capable d’en tuer un autre pour que chacun d’entre nous en soit souillé.

Goya m’a poussé à dessiner le pire, à fixer sur le papier cette souillure. L’ai-je mis à distance pour autant ?

«La souffrance d’un seul homme est la souffrance de tous les hommes» .

Qui a écrit cela?

C’est si juste.

 

 

image©jörglanghans, « les désastres de la guerre »,2016,pastel on paper, 50x65cm